La vigne et l'ancienne voie ferrée

La vigne
La viticulture a été une activité prédominante sur les côteaux de Vauréal pendant une longue période, caractérisée par la production du vin local, connu sous le nom de « Ginglet ». Ce vin était prisé des habitants de Paris jusqu’au début du XVIIIe siècle, en raison des transports peu développés limitant l’accès aux vins du Midi. Cependant, la viticulture locale a subi des pertes significatives à cause des conditions climatiques, de la concurrence accrue et des maladies comme le phylloxéra.
Les seigneurs locaux fournissaient à la population des équipements appelés « banaux » - tels que des pressoirs, des moulins et des fours - moyennant le paiement d’une taxe. En 1814, Vauréal comptait 45 hectares de vignobles et 11 hectares de terres destinées à la vigne mais non plantées.
Un arrêté connu sous le nom de « Ban de Vendange » établissait chaque année une date uniforme pour le début des vendanges, ainsi que leur date de clôture, après quoi chacun avait le droit de grapiller, c’est-à-dire de récupérer les grappes délaissées ou de laisser paître ses animaux dans les vignobles. Cela se produisait généralement deux à trois semaines après le début des vendanges. Aujourd’hui, la viticulture régionale demeure limitée, bien que quelques parcelles de vignes subsistent dans la région.
L'ancienne voie ferrée
Entre 1912 et 1948, une ligne de chemin de fer reliant Pontoise à Poissy en passant par Vauréal a été en activité.
Cette ligne ferroviaire a été établie dans le but de favoriser le développement économique, facilitant notamment le transport des produits agricoles vers les marchés, en particulier les Halles de Paris après correspondance à Poissy.
En 1903, le Conseil municipal de Vauréal a donné son accord sous réserve qu’une gare soit établie au centre du village, condition qui a été remplie. La construction de cette ligne a nécessité la mise en place de gares, dont plusieurs sont toujours existantes, ainsi que de ponts, dont celui traversant la rue des Marais à Vauréal.
Le train était composé d’une locomotive à vapeur, d’un wagon de marchandises et de voitures pour les passagers. Sa vitesse variait entre 10 et 30 km/h selon les zones traversées, et le trajet entre Pontoise et Poissy durait environ 1h20. Deux ou trois trains circulaient chaque jour dans chaque direction.
La fermeture de cette ligne en 1948 a été motivée par des raisons économiques et la montée en puissance du transport routier.