Une gestion durable des espaces verts
La ville de Vauréal bénéficie d’un environnement vert, conséquent et agréable. Un patrimoine naturel riche et dense qu’il faut entretenir !
Face aux enjeux écologiques, de plus en plus de collectivités se sont tournées vers la gestion différenciée de ces espaces. Démarche respectueuse de l’environnement, où nature et ville cohabitent harmonieusement, c’est une manière plus responsable de gérer les espaces verts publics que Vauréal développe…
1 agent pour 40 000 m²
C’est le ratio entre la surface totale des espaces verts à entretenir et les 12 agents que compte la commune pour le faire. Le service des Espaces verts entretient tout ce qui est sur le domaine public ainsi que le domaine sportif.
Certains grands axes (boulevard de l’Oise, avenues Gandhi et de la Paix, une partie de la rue des Valanchards) et espaces boisés (bois des Loctaines, de Lieu et Gajot) sont gérés par la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.
Un prestataire extérieur spécialiste de la gestion douce prend en charge les 5 050 arbres de la commune.
1 charte pour les 13 communes de l’agglomération
Les communes qui composent la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, dont Vauréal, ont adopté une "Charte de gestion durable des espaces verts publics". Son objectif principal est de fournir une méthode et de mettre en œuvre des outils pour une gestion plus durable de nos espaces verts, qu’ils soient communautaires ou communaux : inventaire du patrimoine vert, gestion dite différenciée, plans de désherbage, plans de gestion pluriannuels des espaces verts et du patrimoine arboré, réduction des pesticides pour aller vers le "zéro phyto".
0 phyto pour préserver l’environnement
La France est le 3e consommateur mondial et le 1er utilisateur européen de pesticides. Des places peu glorieuses que nous devons entre autres à nos aménagements "à la française" qui demandent un entretien intensif et entraînent l’utilisation de machines polluantes et de produits phytosanitaires (herbicides, pesticides) pour aller vite, surtout quand il y a beaucoup de surfaces à traiter.
Les pesticides provoquent notamment la disparition des insectes pollinisateurs comme les abeilles, anéantissant dans le même temps toute la chaîne naturelle (deux à trois espèces d’animaux et de plantes disparaissent toutes les heures dans le monde, 11 000 sont menacées d’extinction à court terme), et la contamination des eaux (96 % des eaux des surfaces analysées en France étaient concernées en 2004, contre 80 % seulement en 2002). Il y a urgence à réduire l’usage de ces produits !
H2O ou la ressource en or du 21e siècle
Sachant que seulement 0,3 % des eaux terrestres constituent notre réservoir d’eau douce disponible et que ces réserves continuent de s’épuiser, que les zones humides s’assèchent, que 1,3 milliards d’humains n’ont déjà pas accès à l’eau potable et que les consommations d’eau ont doublé ces 20 dernières années.
Il faut préserver à tout prix cette ressource : réduire les consommations, l’utiliser de manière raisonnée et efficace, limiter les pertes et tout faire pour récupérer les eaux de pluie.
Par exemple :
- tondre moins souvent (une herbe haute est plus résistante et empêche l’évaporation),
- favoriser l’usage de matériaux perméables comme du sable,
- choisir de planter des essences et végétaux locaux adaptés au sol permettent de limiter l’usage en eau...
Par ailleurs, la commune a investi en 2013 dans une cuve de 20 m3 installée au centre technique municipal : la récupération des eaux de pluie y sert pour le nettoyage des véhicules, le fonctionnement de la balayeuse et l’arrosage. Une autre cuve de 6 m3 a été posée avec le même objectif au Parc des Sports.
60 % des écosystèmes permettant la vie sur Terre sont dégradés
Partout où c’est possible, il faut réintroduire la biodiversité et la préserver. Les zones urbaines ne font pas exception, elles sont même, au contraire, un objectif du Grenelle Environnement. Favoriser la biodiversité, c’est multiplier les écosystèmes en diversifiant les espèces plantées et en privilégiant celles qui ont un intérêt pour la faune (insectes, oiseaux...), qui elle-même participera activement au cycle de vie des plantes (pollinisation, activité biologique du sol...).
En signant la Charte régionale de la biodiversité et des milieux naturels en 2010, Vauréal a réaffirmé sa volonté de s’engager en faveur de la préservation des espèces à travers des actions comme les jardins bio ACR, la plantation d’un verger de 150 fruitiers, l’installation de ruches...
5 à 10 ans
C’est le temps pour que les effets de la gestion durable (ou différenciée) soient visibles… L’espace vert public tel qu’il a été conçu n’est aujourd’hui plus adapté car il demande un entretien qui va à l’encontre des espèces et des ressources. Il est vieillissant voire malade dans certains cas car pas assez diversifié. C’était le cas par exemple des érables abattus en 2010 sur le Belvédère et au bois des Loctaines qui souffraient de la suie noire, un champignon très contagieux. Le renouvellement doit permettre de réfléchir dans le sens de la préservation de la nature et de l’environnement. Tout nouveau projet d’aménagement prend en compte les techniques de gestion durable pour favoriser la nature et limiter les interventions intensives et polluantes.
Prenons l’exemple de l’avenue Gavroche où les arbres malades on été abattus puis remplacés en 2011, sur un seul côté seulement, par une haie d’arbustes en port libre dont le développement naturel évite les tailles intensives et favorise la floraison. Visuellement, le résultat n’est esthétiquement agréable qu’au bout d’environ 3 ans. La nature prend son temps…
Infos pratiques
Ville jardin, Vauréal bénéficie d'un patrimoine naturel riche et dense de 480 000 mètres carrés qui comprend notamment :
- 33 ha de gazon
- 6,5 ha d'espaces naturels
- 1,4 ha de haies
- Plus de 3 ha d'arbustes
- Et 5 050 arbres
Ce cadre de vie exceptionnel a été souligné par les Vauréaliens comme étant "un facteur déterminant dans leur installation ou leur plaisir de demeurer sur la commune".