Portrait de Raphaël Lanteri

Automne 1987, Vauréal est en pleine expansion… Depuis l’aménagement du premier quartier de la ville nouvelle en 1984, Les Toupets, l’État urbanise le plateau à un rythme accéléré. Chaque année, ce sont plus de 2 000 habitants qui arrivent sur notre ville et qu’il faut accueillir. Venu de Nanterre, Raphaël Lanteri, emménage dans le quartier du Boulingrin avec sa maman et son petit frère comme de nombreuses familles. « Nous étions plein d’enfants d’univers totalement différents, mais tous de la même génération. Il y avait beaucoup de joie ». Après une première année au Collège des Toupets, il fait l’ouverture du Collège de la Bussie en septembre1988, puis poursuivra ses années de lycée à Camille Claudel où il pratique le japonais qui lui servira quelques années plus tard. Après l’obtention de son baccalauréat Économiques et Sociales, il suit des études en géographie spécialisée en Aménagement à l’Université de Cergy-Pontoise, puis passe un Master « Transports, Territoires et Environnement ». C’est dans ce cadre qu’il fera des échanges avec l’Université préfectorale d’Osaka. Une magnifique opportunité pour lui qui porte une certaine acculturation pour le Japon. Ingénieur territorial spécialisé dans l’aménagement des voiries et des espaces publics, il est aujourd’hui chef de service opérationnel maîtrise d’ouvrage espaces publics pour la Communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise. Poste qu’il conserve bien évidemment en parallèle de ses nouvelles fonctions de maire afin de ne pas perdre le lien avec le terrain.

Un homme engagé

Issu d’une famille ancrée à gauche, Raphaël Lanteri a reçu des valeurs sociales fortes, qu’il a intégrées, aimées et qu’il défend tout en sachant oeuvrer au-delà des clivages politiques. Après le second tour des élections présidentielles en 2002 qui oppose Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, il décide d’intégrer le Parti Socialise en 2003, parti qu’il n’a jamais quitté depuis 20 ans. En 2006, il fait la rencontre du maire « visionnaire » de l’époque, Bernard Morin, et intègre la coordination majoritaire. En 2008, il fait partie de la liste de l’équipe majoritaire. On lui propose d’être élu de quartier des Sablons. Une première expérience politique extrêmement riche pour lui qui aime tout particulièrement « le contact humain, échanger avec les habitants, faire du porte-à-porte… ». En 2014, il devient adjoint au maire délégué aux Finances sous la première mandature de Sylvie Couchot, puis 2_^e adjoint au maire délégué à l’Aménagement et aux Équipements publics en 2020, ainsi que conseiller délégué au Chauffage urbain à la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Raphaël Lanteri est un homme investi. Parallèlement, il est représentant des parents d’élèves depuis deux ans à la FCPE au Collège de la Bussie, trésorier pour l’Association des Élus de France (AEF) et représentant syndical dans le cadre de son travail à la Fédération Autonome de la Fonction Publique Territoriale.

Une succession dans la continuité…

Profondément attaché à notre ville, à ses valeurs et à ceux qui la font vivre, c’est avec beaucoup de motivation et le sens de l’intérêt général qu’il a accepté la proposition de Sylvie Couchot de lui succéder et de poursuivre ce mandat. À 46 ans, Raphaël Lanteri n’aurait jamais imaginé un jour endosser cette nouvelle fonction de maire. Il aborde cette nouvelle expérience, fier de pouvoir apporter, avec l’ensemble de son équipe, une pierre à l’édifice.